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ATELIER AVEC FRANCINE BOUCHARD

2/12/2019

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Les Aquarellistes du lundi
Atelier avec Francine Bouchard
Scène nocturne en ville

11 février 2019

Photo
Le sujet
Peindre une scène de rue le soir avec comme point focal une partie plus éclairée.
 
Mise en place
Détermination de la ligne d’horizon, du point de fuite et des lignes de perspectives.
Le tableau nécessite que ces cinq éléments soient établis pour permettre de peindre de manière cohérente et crédible, même si l’effet final sera flou.
 

 
 
 
Le centre de la feuille doit être marqué (étoile avec centre rouge) pour éviter de placer un sujet à cet endroit. Si un sujet est placé au centre, inconsciemment l'œil est attiré au centre  ne recherche pas à visiter le tableau. S'il n'y a rien au centre, l'œil se promène dans le tableau à la recherche du sujet.
 
Les nombres d’or : en composition, les points de croisement (points noirs) de la feuille séparée en tiers sont les endroits stratégiques pour répartir les formes dans le tableau en vue d'obtenir harmonie et cohérence de l'ensemble.
 
La ligne d’horizon : elle est établie en respectant la règles des tiers (ligne double horizontale). Elle n’est pas au milieu de la feuille, elle est à proximité du 1er 1/3 ou du 2/3 horizontal. C’est sur la ligne d’horizon que le point de fuite est déterminé. Si des personnages sont inclus dans la composition, leur tête frôle la ligne d’horizon.
 
Le point de fuite : il s’inscrit sur la ligne d’horizon (croix noire) en respectant la règle des tiers. Il n’est pas au milieu de la feuille, il est à proximité du 1er 1/3 ou du 2/3 vertical.  Il devient le point focal. C’est de là que la lumière vient.
 
Les lignes de perspectives : elles partent du point de fuite et rayonnent tout autour (lignes pointillées). Ces lignes de perspectives déterminent l’inclinaison des toits, des balcons, des fenêtres, des enseignes, etc.
 
Sur la feuille de papier aquarelle, marquer très légèrement au crayon le point de fuite et les lignes de perspectives pour les avoir en repère pendant l’exécution du tableau.
 
Fixation de la feuille de papier aquarelle sur un support rigide
Pour pouvoir manipuler la feuille aisément tout en faisant couler l’eau qui y sera aspergée, il faut fixer le haut de la feuille du papier aquarelle sur un support rigide.
 
Esquisse rapide
Dessiner rapidement les grandes masses des bâtiments pour avoir une représentation approximative du tableau.
 
Travail à l’aquarelle
Il est important de diluer une bonne quantité de pigments pour pouvoir travailler sans avoir à refaire un nouveau mélange. Pour les couleurs principales qui composent le mélange, il est intéressant de prendre du pigment frais – directement sorti du tube – pour obtenir des mélanges plus saturés.
 
Réalisation du fond
Le tableau se fait l’application de lavis successifs.
Le travail se fait sur semi-humide.
 
Premier lavis
Avec un mélange dans une teinte de gris, appliquer avec un pinceau large une ligne de couleur au haut de la feuille. Ensuite mouiller le pinceau pour tracer une ligne en dessous, mouiller à nouveau pour une 3e ligne et ainsi de suite jusqu’au bas de la feuille. Penser à laisser quelques blancs.
 
Deuxième lavis
Pour peindre les édifices qui sont les plus éloignés, en tenant compte des lignes de perspective, peindre leurs silhouettes avec un lavis un peu plus foncé que le premier. Avec de l’eau, descendre la couleur vers le bas.
 
Lavis suivants
Sur les lavis précédents, refaire de nouveaux lavis pour créer les édifices intermédiaires. Les lavis sont de plus en plus foncés et saturés de pigments. Des pigments plus chauds (orange, rouge, orangé) peuvent être ajoutés aux mélanges pour amener un effet de lumière.
 
De l’avant du tableau jusqu’au point de fuite/point focal, les valeurs évoluent en un dégradé des plus foncées aux plus pâles.
 
Pour conserver de la spontanéité dans la composition, peindre les masses des édifices avant de fignoler les détails. Comme le tableau est relativement sombre, les détails ne sont pas abondants.
Faire des retraits de pigments pour suggérer les façades en bordure de rue exposées à la lumière de la rue. Les façades de côté sont plus sombres. Toujours amener les pigments à rien au bas de la feuille avec de l’eau, soit à l’aide du pinceau, soit en aspergeant.
 
Les édifices rapprochés
La feuille de papier aquarelle doit être sèche pour amorcer cette étape.
 
Le travail s’effectue encore avec l’application de lavis successifs. Les mélanges de couleurs sont très saturés, ils sont additionnés de pigments chauds pour projeter les éléments à l’avant du tableau.
 
Peindre les structures des édifices en précisant les angles de leur toit.
Faire apparaître les devantures côté rue, et des détails d’architecture (balcons, fenêtres, enseignes, etc.) en laissant des espaces de lumière (lavis précédents) et en procédant à des retraits légers.
 
Les silhouettes de personnage
Le haut de la tête de tous les personnages est au niveau de la ligne d’horizon. À partir de ce point de repère, la taille des personnages varie selon qu’ils sont plus ou moins loin dans le tableau. Plus ils sont loin, plus ils sont petits, mais leur tête est toujours au même niveau que les autres.
 
Avec un mélange de pigments foncé et chaud, esquisser rapidement des formes de personnes. Laisser sécher.
 
À l’aide d’un mélange plus foncé que le précédent, peindre les personnages sans donner trop de détails – ils sont de dos, leur dos est dans l’ombre – sinon que l’évocation d’un chapeau, d’un manteau, d’un bras qui s’écarte du corps. Ajouter les ombres.
 
Avec du blanc, peindre la lumière qui frappe leur tête et leurs épaules.
Pour ces blancs, du pigment aquarelle pur ou de la gouache est utile vu leur opacité, mais ils peuvent se diluer s’ils sont mouillés. Le Gesso blanc est une bonne option.
 
Atmosphère
Au moyen d’une couleur plutôt chaude pas trop foncé (terre de sienne, par exemple), dans la clarté du point de fuite, ajouter des détails imprécis suggérant des structures au loin.
 
Pour le ciel, appliquer deux lavis, un tirant sur le jaune pour l’ensemble du ciel et, un second, tirant sur le bleu-gris sur le haut pour évoquer des nuages. Éponger pour créer des effets de nuages.
 
Détails de la rue
Ajouter des rehauts de blanc, de jaune ou de turquoise pour souligner tout ce qui reçoit la lumière nocturne : les bordures de toit, de fenêtres; les enseignes et leur lettrage, la lumière provenant des fenêtres.
 
Peindre des halos de lumière simulant les lampadaires : avec le bec du vaporisateur placé tout près du papier asperger un jet qui soulève les pigments et fait apparaître une zone plus pâle. La rehausser de pigment blanc.
 
Si la scène de rue était sous la pluie, ne pas oublier de peindre les reflets sur la chaussée.
 
Rédigé et illustré par Anne-Marie Robert
 
 
 


Montage vidéo  Gloria Couture
Web Gloria Couture

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Atelier sur papier Yupo, technique de retrait

2/6/2019

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Les aquarellistes du lundi

Avec Yolande Fortier, Claudelle Gosselin, Denise Lieutenant, Monique Trudeau
28 janvier 2019

Le papier Yupo
Le papier Yupo est synthétique, il est 100% polypropylène. Il ne se déchire pas. La couleur s’y dépose et n’imprègne pas le support. Il est très facile d’y faire des retraits, ce qui est à la fois un attrait et un défi. Une feuille Yupo ne comporte ni endroit ni envers.

 
L’atelier                                                                                                                                                                           
Pour cet atelier, il est recommandé de peindre sur un grand format de Yupo (20 po * 26 po) et d’avoir à disposition, en sus du matériel de base, des pinceaux larges, des objets pour créer des effets (spatule, grattoir, rouleau en mousse, etc.), des godets pour préparer de la couleur. Des chiffons (ou essuie-tout) pour éponger.
 L’atelier se divise en trois parties :
  • Préparation de la feuille de Yupo
  • Réalisation du fond
  • Création du sujet par retraits
 
Préparation de la feuille Yupo
Puisque la feuille de Yupo est synthétique, elle retient facilement les empreintes de doigts ou autres tâches grasses qui empêchent l’aquarelle d’adhérer au papier. Il faut la nettoyer avant de commencer à peindre.
 
Placer la feuille de Yupo sur un support rigide (plexiglas ou autre). Si vous le souhaitez, coller (par dessus ou par en dessous) votre feuille de Yupo sur le support.
 
Appliquer généreusement une eau légèrement teintée sur toute la surface de la feuille. Une teinte bleutée permet de bien faire ressortir les empreintes. Si des ronds repoussant l’eau teintée apparaissent, c’est qu’il y a là une empreinte; porter une attention particulière aux pourtours de la feuille. Pour faire disparaître l’empreinte, il faut frotter l’endroit avec un chiffon propre. Pour vérifier que tout le « gras » a été retiré, appliquer à nouveau de l’eau colorée et répéter tant qu’aucune partie de la feuille ne repousse plus l’eau.
 
Réalisation du fond
Il s’agit de préparer un fond coloré sans a priori, sans idée préconçue. Les couleurs vont s’y entremêler, se chevaucher (en évitant de faire de la boue!), tout en les texturant. Un grand format favorise de grands gestes spontanés, créatifs.
 
Choisir trois couleurs
 
Préparer dans les godets une bonne quantité de chacune des couleurs avec une haute concentration de pigment ou avoir sous la main les tubes d’où les pigments sont extraits directement.
 
Appliquer chacune des couleurs par larges taches sur toute la surface de la feuille, ne négliger pas les bords de la feuille. La feuille doit être entièrement couverte, il ne doit rester aucun blanc.
 
Plusieurs gestes favorisent le déplacement des couleurs pour faire apparaître des effets.
  • Vaporiser une bruine d’eau pour faire surgir de petits cercles plus clairs.
  • Bouger la feuille pour produire des coulures.
  • Créer des zones plus ou moins foncées en texturant avec des objets divers (spatule, grattoir, etc.); le contraste entre ces zones sera net et tranché.
  • Quand les pigments sont mi-secs, passer délicatement le rouleau en mousse sur les zones texturées – l’opération va permettre d’adoucir les bords nets laissés en texturant.
  • Passer également le rouleau, sur les autres zones peintes pour éviter de laisser des masses de pigments trop lourdes.
 
Reprendre une ou plusieurs étapes du processus, jusqu’à l’obtention d’un fond intéressant. Ce fond est un amalgame inspirant de trois couleurs, sur lequel le sujet sera peint.
 
Astuce : laisser sécher à l’air libre, l’utilisation d’un séchoir déplacerait les pigments.
 
Création du sujet par retraits
Le sujet peut être choisi au hasard ou inspiré des motifs du fond.
 
Le sujet est peint par retrait des pigments sur la feuille de Yupo.
 
Plusieurs gestes peuvent être faits pour retirer les pigments, mais impérativement, il faut utiliser de l’eau pour le faire – en créant des valeurs :
  • humecter un pinceau et « peindre » le sujet en traçant ses contours et son centre, c’est-à-dire en retirant les pigments de ces zones,
  • humecter un morceau de chiffon pour éponger une zone en créant un motif,
  • vaporiser une zone et, pour retirer délicatement les pigments, éponger en utilisant un pinceau ou un morceau de chiffon. Un geste doux laisse une trace de pigment de valeur moyenne, un geste plus appuyé ne laisse qu’une valeur plus faible,
  • flatter les pigments avec le rouleau en mousse pour adoucir les traits trop durs et pour donner un effet vaporeux.
 
Mise en garde : mettre trop d’eau ou appuyer trop fort peut conduire à l’apparition décevante  d’un « trou », d’un blanc.
 
Pour combler les trous, les blancs, il faut reprendre le procédé de création du fond : appliquer les pigments et les travailler pour les agencer à ce qu’il y a autour.
 
Difficultés de cette technique :
  • faire du gris en ayant trop mêlé les couleurs
  • peindre en deux valeurs : forte pour le fond et pâle pour le sujet
 
Avantages de cette technique :
  • présenter des teintes vibrantes, uniques
  • créer un tableau dont le fond oblige à mettre en relief le sujet, sans concession.
 
 
Rédigé par Anne-Marie Robert
.

Ajout des toiles terminées dans deux semaines.
Photos: Claudelle
Web: Gloria
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Artiste Ewa Karpinska aquarelliste polonaise

1/24/2019

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http://www.ewa-karpinska.com/fr/homepage
Aussi le blogue suivant:  http://cequimeplait.eklablog.com/ewa-karpinska-p841132
Collaboration Jocelyne Brasseur
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Plus de problème avec les demi-tons  / No more Mid-tone Crisis

1/23/2019

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Joe Cibere

Avec une technique super simple qui nous  vient des japonais.  La balance entre le clair et le foncé.  Utilisation de l'encre ( INDIA INK)
Ce mois-ci dans la revue Watercolor artist de février.

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Peintures chinoises.

1/21/2019

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Peindre avec délicatesse avec Nan Rae
.
Suggestion de Jocelyne Brasseur.
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Comment monter un papier Yupo sur un cadre en bois.

12/28/2018

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Une manière de monter soit même notre papier Yupo sur un cadre en bois.
Explication en français.

Notre papier Yupo doit être plus grand que notre cadre, de la colle golden,  ou liquidex épaisse  (Heavy Gell)
On applique la colle sur le cadre en bois  avec une spatule. Le papier Yupo va sur le dessus et ensuite on utilise un rouleau pour bien faire coller le tout.
On retourne notre cadre et on laisse sécher assez longtemps.
Les cotés qui dépassent seront coupés avec un exacteau.

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Comment peindre un oiseau / How to paint a bird

12/26/2018

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Très beau vidéo, a partir du dessin, ainsi que l'application de l'aquarelle par différents lavis.
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Reflets de décembre par Jacques Williets

12/15/2018

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Peindre un poinsenttia avec FABIO CEMBRANELLI

12/10/2018

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Belle démo de F Cembranelli sur la fleur de Noël
0 Commentaires

Œuvres suite à l'atelier de Richard Fulham

11/21/2018

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Toutes les œuvres des artistes sont à vendre.
Simplement nous contacter. Merci
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Les Aquarellistes du lundi sont un groupe d'artistes
de la région de Sherbrooke.


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